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** Google m'oblige de convertir mon site à son nouveau format.
Le résultat est décevant, pour ne pas dire catastrophique. **
Les liens à l'intérieur d'une page ne marchent plus. Par exemple, on ne peut pas cliquer sur une date au début de la chronologie.
Tout le texte est de la même taille et de la même couleur maintenant, ce qui supprime la différence entre les textes de Quinault et mes commentaires, entre catégories différentes d'événements dans la chronologie, etc.
Avril 2022 : J'ai réparé, tant bien que mal, toutes les sections sauf la bibliographie et la discographie. Tout est à sa place maintenant, et la présentation est plus claire. Dans la bibliographie et la discographie, tout est dans le bon ordre, au moins, et lisible.
« Quinaut est de tous nos Poëtes celui dont les vers sont le plus souvent cités, le plus universellement connus. »
La Porte, L'Observateur Littéraire, 1759
« Les étrangers qui ont fait une étude profonde de notre littérature, sont tellement enchantés par la lecture de Quinault, qu'ils nous reprochent de ne pas savoir lui rendre justice. »
Sevelinges, dans la Biographie universelle de Michaud, 1823
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Ce site est consacré à l'oeuvre et à la vie de Philippe Quinault, poète lyrique et dramatique (1635-1688). On y trouve, bien sûr, les livrets qu'il fit pour les opéras de Lully, mais aussi ses autres oeuvres pour le théâtre musical, son théâtre parlé (comédies, tragi-comédies, tragédies), ses airs, ses vers et même un peu de sa prose. Il y a aussi (voir la barre latérale) des informations sur sa vie et ses contemporains, un choix de commentaires sur son oeuvre (Appréciations), une bibliographie et une discographie.
Il reste beaucoup de choses à ajouter, et je serais heureux d'avoir vos réactions, vos conseils.
Buford Norman (norman.buford@gmail.com)
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décembre 2024 :
J'aurai très peu de temps à consacrer au site pendant les prochains mois.
Je commence à mettre en ligne le texte des dédicaces du théâtre parlé de Quinault.
J'ai mis en ligne plusieurs pages du Théâtre français sous Louis XIV de Despois (1874) : Quinault avait du talent, mais dans un "genre funeste" ; le public qui appréciant son théâtre parlé avait un "goût détestable".
J'ai enfin mis en ligne la notice biographique de l'histoire manuscrite de l'Académie Royale de Musique des frères Parfaict, un document essentiel pour l'histoire de l'opéra.
Et il y a maintenant une petite page consacrée à Proust. Deux styles très différents, mais que de passages harmonieux chez les deux !
Vous pouvez lire maintenant des articles très intéressants de Charles Lenient, de Louis Duval et d'Alphonse Royer, l'entrée du Dictionnaire d'Auguste Jal avec des documents qu'on ne trouve pas ailleurs, et même quelques vers d'André Chénier.
J'ai ajouté à la page Liens deux vidéos sur Quinault et une sur Lully, créées par Amy Niu, que je remercie chaleureusement. Elles sont en chinois, mais il y aura bientôt des titres en anglais.
Autrement, rien de très nouveau, sauf que j'ai terminé la transcription des pages (nombreuse) de Clément consacrées à Quinault dans sa 3e lettre à Voltaire.
J'ai nettoyé un peu les pages consacrées aux portraits et aux gravures de Quinault. Il y a une nouvelle page sur le portrait attribué à Hyacinthe Rigaud.
Il y a plusieurs nouvelles notices biographiques, dont celles des dictionnaires de Chaudon, de Feller et de Lambert.
La bibliographie s'étoffe un peu plus, et j'ai ajouté la transcription, avec quelques annotations, d'un article intéressant de Gaston Bizos (1891), un prédécesseur d'Étienne Gros à Aix-en-Provence.
Ce site ne contient pas que des éloges de Quinault. On peut lire maintenant la scène de L'Ombre de Molière (1674) de Brécourt, avec Quinault en poète ridicule.
Brécourt figure aussi à la page des Attributions douteuses ou erronées, où se trouve maintenant le texte et le contexte du poème "Marsias allégorie", malicieusement attribué à Quinault par Roy dans ses vers satiriques de 1737 contre Rameau.
J'ai ajouté des extraits de l'Histoire de la musique dramatique (1873) de Gustave Chouquet.
Il y a une transcription de la "Vie de Quinault" et du catalogue de ses oeuvres de la collection Petite Bibliothèque des Théâtres de 1783.
J'ai ajouté une transcription de plusieur pages du Traité du ballet, un manuscrit du 18e siècle avec au moins un paragraphe sur chaque opéra de Quinault jusqu'au Triomphe de l'Amour. Et une petite page sur les interprètes de Cadmus et Hermione.
J'ai ajouté une transcription des pages de l'article de Jean-Toussaint Merle dans la Revue de Paris de 1833 où il est question de Quinault. L'article s'intitule "Lully", mais il y est souvent question de son librettiste.
L'Atys dirigé par Leonardo García Alarcón est en ligne.
Peu de nouveautés pour commencer cette nouvelle année, sauf quelques lignes de Georges Duhamel. Je me permets de citer, en guise de voeux, la fin de sa préface à une anthologie poétique : "je crois fermement que l'ignorance où les peuples vivent et la méconnaissance réciproque de leurs vertus les rendent plus vulnérables à la haine et plus dociles aux sollicitations de la violence. En revanche, tout progrès dans la connaissance est un progrès dans l'amour".
Et un beau texte d'Eugène Gérusez, cité dans une anthologie de 1867 où Quinault a sa place.
J'ai enfin créé une page pour la Comparaison de Le Cerf de la Viéville. Il est parfois un peu méchant avec Quinault, mais il comprend l'importance de "belles paroles" dans un opéra.
Mon édition du Temple de la Paix et de plusieurs autres textes de Quinault a paru chez Hermann en octobre. Voir la page Annonces.
J'ai ajouté plusieurs détails sur les filles de Quinault et un texte intéressant sur Marguerite et les cantiques qu'elle aurait composés.
J'ai enfin transcrit le texte fascinant sur Quinault, Satrape à titre posthume dans le Collège de Pataphysique, par O. Votka.
J'ai trouvé un nouveau (je crois) texte de Quinault, un madrigal "Que ce Monarque Auguste" qui accompagne un portrait de Louis XIV dans la seconde partie des Travaux de Mars (1671) de l'ingénieur Allain Manesson Mallet. Les vers ajoutent peu de chose à sa gloire, mais ils montrent qu'il écrivait déjà pour le roi peu de temps après l'achat de sa charge de Valet de Chambre en 1670.
Je viens d'ajouter le second des beaux textes que Marcel Aymé consacra à Quinault en 1935. Le second surtout est fascinant. Comme lui, j'aimerais entendre « mille et mille fois par jour répéter dans tous les cafés de France : 'Garçon, un quinquinault !' ».
Il y a plusieurs pages consacrées à Mlle Serment, l'amie, la muse et peut-être l'amante de Quinault. Il reste beaucoup de choses à comprendre et à ajouter, et je serais très heureux d'avoir des réactions, des suggestions. Je résume les documents que j'ai pu trouver sur la vie de Mlle Serment et sur une possible collaboration avec Quinault, et je propose quelques hypothèses sur une éventuelle contribution au livret d'Armide. Il y a aussi plusieurs textes de cette femme fascinante, quelques détails sur une rencontre qu'elle aurait eue avec Corneille en 1659, et une petite page sur son ami Maucroix.
Il y a une page consacrée à Nivelle de la Chaussée, pour qui les vers de Quinault sont les seuls que les Amours chanteront toujours.
Il y a peu d'autres nouveautés, sauf une page sur les présences et des absences de Quinault à l'Académie Française et sur ce que ces absences peuvent nous dire des dates des créations et des reprises de ses oeuvres. J'ai consacré la plupart de mon temps à d'autres projets, et je suis loin des bibliothèques et des archives, ou elles sont fermées...
J'ai ajouté un texte intéressant d'Émile Magne, de 1930, qui ne cache pas son dédain pour "le petit poète".
William Brooks a publié une biographie remarquable de François Boscheron, le premier biographe de Quinault. Voir la page "Annonces", rubrique "Livres".
Il y a maintenant une transcription moderne des airs de Quinault pour le ballet Le Triomphe de l'Amour (1681) et du livret du ballet du Temple de la Paix (1685). Peu d'annotation, pour le moment au moins.J'ai ajouté une transcription de l'introduction au Théâtre choisi de Quinault par Victor Fournel (1882) -- intéressante, complète, bien documentée.
Et un article assez fantaisiste de L'Express de l'Est de 1933.
Un nouvel article va peut-être mettre fin au débat sur Corneille auteur des pièces de Molière. Quinault est mentionné plusieurs fois.
J'ai trouvé l'autographe d'une lettre de Quinault à Lenet en 1659 !!
Il y a un début de transcription de la lettre de Clément à Voltaire, très critique de Quinault.
J'ai ajouté une vingtaine d'extraits de lettres à la page Mme du Deffand. Quelle belle plume !
J'ai ajouté une transcription de plusieurs passages de l'article intéressant qu'Ernest Serret consacra à Quinault dans Le Correspondant de 1873.
Il y a une page -- beaucoup trop longue -- sur Mme de Montespan, Mme de Ludres et la cabale d'Isis. C'est très compliqué, et cette page va sans doute continuer à évoluer.
J'ai ajouté une page sur Quinault et l'argent. Comme c'est un domaine que je connais mal, je serais très heureux d'avoir des réactions.
J'ai ajouté une page sur les résidences de Quinault.
J'ai ajouté une page sur Quinault membre de la Petite Académie (Académie des Inscriptions), à partir de 1674.
J'ai trouvé une copie des "plumitifs" de La Chambre des Comptes où on décrit la séance du 18 septembre 1671, pendant laquelle Quinault prit serment. Une première version d'une page sur ses activités dans cette chambre est maintenant en ligne.
Il y a plusieurs pages sur les contributions de Quinault aux médailles et jetons du règne de Louis XIV.
Il y a une nouvelle page, très (trop ?) longue, sur les relations de Quinault -- les parents, amis, collègues et autres personnes qu'il aurait pu connaître.
Il y a une page sur les extraits de Roland mis en musique par Henri Reber (Scènes lyriques).
Quinault a vieilli ! Presque tous les biographes de Quinault, moi-même compris, se sont fiés aux transcriptions de Jal et de Buijtendorp des registres paroissaux de Saint-Eustache, détruits en 1871, et donnent la date du 5 juin 1635 pour le baptême de Quinault. J'ai revu les manuscrits de Beffara, le premier à transcrire ces registres, et il dit dans plusieurs endroits "lundi 4 juin", tandis que Jal dit "lundi 5 juin". Comme le 4 juin 1635 était un lundi, je conclus que c'est Beffara qui a raison.
J'ai ajouté des informations sur la famille Gaillard et le mariage de Pierre avec Marie Quinault (1688).
Il y a une liste des noms des signataires du contrat de mariage de Marie-Louise Quinault et Charles Lebrun (1685), avec une transcription des deux premières pages du contrat et une photo des signatures. On y trouve Louis XIV, le Dauphin et la Dauphine, Louvois, plusieurs notables de la Chambre des Comptes, et des parents et amis des deux familles.
II y a de nouvelles informations sur la famille de Quinault -- dont une page consacrée à ses filles -- et la famille de Louise Goujon, son épouse. J'ai revu les pages sur ses filles, puisque je viens de trouver plusieurs documents intéressants, dont le testament de Jacques Bouvet, premier mari de Louise Goujon, et il semble que le couple n'a pas eu d'enfants.
Il y a plusieurs nouvelles pages sous Contemporains : Alemand, Choisy, Santeul, Ménage, La Fontaine, Boursault, Desmarest de Saint-Sorlin, abbé de Pure, Bossuet.
J'ai mis les vers inscrits sur le portrait de Charles Le Brun gravé par Édelinck parmi les poésies diverses de Quinault. L'attribution n'en est pas certaine, mais très probable. Je remercie Gaëlle Lafage de m'avoir fait connaître ces vers.
J'ai décidé de mettre la vignette du "Poème de Sceaux" sur la page Images, puisqu'il n'est pas impossible que Le Clerc se soit souvenu des traits de Quinault.
ll y a une page pour La Naissance d'Amadis de Regnard, avec une comparaison des passages parodiés.
Il y a plusieurs nouvelles informations concernant le service de Quinault comme valet de chambre, l'achat et la vente de cette charge (en 1671, et non en 1683, comme quelques historiens l'ont écrit). Je remercie M. Mathieu Da Vinha pour sa précieuse collaboration.
Il y a des informations sur la famille de Jacques Bouvet (et non Bonnet), premier mari de Louise Goujon, l'épouse de Quinault.
Il y a une transcription d'un dialogue des morts manuscrit très intéressant, écrit peu de temps après la mort de Quinault. Notre poète est reçu chez Pluton avec enthousiasme, mais Virgile critique sévèrement la traduction de Pierre Perrin de l'Énéide. La première transcription a été revue et légèrement corrigée (octobre 2016).
Il y a une transcription complète de la vie manuscrite de Boscheron, ainsi que des informations plus détaillées sur les trois versions de sa vie de Quinault.
Vous trouverez des informations sur le théâtre de société -- des représentations de La Mère coquette chez la duchesse du Maine et chez le comte de Clermont.
J'ai ajouté le texte du nouveau prologue et épilogue pour Les Coups de l'Amour et de la Fortune, pour une musique de Heudelinne (perdue).
Il y a des détails sur plusieurs des livrets de Quinault remis en musique au 18e siècle.
"Nouveaux" textes de Quinault : j'ai créé une page pour les vers presque oubliés qu'il a faits pour l'action de grâces offerte à Louis XIV en 1687 par l'Académie Royale de Peinture. Il y a encore plusieurs choses à y ajouter.
Voir la page Annonces pour des informations sur des livres, des traductions, des partitions, des disques, et des concerts.